Séances d'entraînement, compétitions et rencontres officielles s'y succèdent sans presque aucun temps mort : du matin au soir, du lundi au dimanche, le complexe sportif du Porzou ressemble à une véritable ruche. Petit tour d'horizon de ce lieu bourdonnant de vie.

 Niché entre la mer, le bois et le lycée Pierre-Guéguin, le complexe sportif du Porzou essaie de répondre, jour après jour, aux attentes des nombreuses associations sportives de la Ville bleue. Un complexe qui accueille différents équipements : l’espace aquatique L’Atlantide, la Halle des sports, le gymnase, la piste d’athlétisme, le terrain de football et deux terrains de tennis couverts. L’enthousiasme et les cris des licenciés s’épanouissant dans leurs pratiques emplissent, quotidiennement, un site dont la mission est bien celle-ci : inciter chacun à la connaissance et au dépassement de soi, favoriser le vivre ensemble et la solidarité. Le samedi, ce sont les joueurs du Badminton olympique-club qui investissent le parquet de la Halle des sports tant pour l'entraînement que pour la compétition. Deux portes plus loin, les enfants du Judo-club combattent sur le tatami.

LE LIEU DES VICTOIRES ET DES DÉFAITES

Les compétitions se déroulent essentiellement le week-end, avec un important groupe de supporters ou pas. Chaque club a son propre calendrier fédéral, géré avec attention par le service des Sports de la Ville afin d'optimiser l'utilisation du site du Porzou. Le samedi soir, le gymnase résonne des clameurs des passionnés de hand qui viennent soutenir leurs équipes fanions hommes et femmes, engagées respectivement en Pré-nationale et Excellence régionale. Les écharpes noir et or, les yeux qui brillent et les larmes aussi parfois illuminent une salle qui, depuis des décennies, est le témoin direct des victoires et des défaites sportives concarnoises. Quelques mètres plus loin, à la Halle, toujours le samedi soir, les basketteurs ou les volleyeurs rencontrent leurs adversaires. Les chaussures crissent sur le parquet. Les ballons rebondissent à un rythme infernal. C’est le sport, c’est la vie.