Concarneau - Ville Bleue

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Attractivité touristique, qualité esthétique du cadre de vie, le patrimoine architectural d’une commune constitue un atout manifeste que Concarneau entretient désormais avec l’aide de l’État grâce à une convention.

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Jean-Paul Ollivier dit « Paulo la Science », Le roi de la petite reine

Ses commentaires ont rythmé le Tour de France pendant plus de 40 ans : Jean-Paul Ollivier, le Concarnois devenu la référence du journalisme cycliste, est aussi un féru d’histoire et de sport. Avec une carrière hors normes, entre racines bretonnes et politique internationale.

Cette année, la 105e édition du Tour de France cycliste passe par Concarneau, lors de la cinquième étape entre Lorient et Quimper. Un rendez-vous que ne peut pas manquer Jean-Paul Ollivier, dit « Paulo la science », Concarnois de naissance et journaliste sportif incontournable du Tour. « Je suivrai l’étape dans la voiture officielle.Le tour prendra la direction du centre-ville, passera devant la Ville-Close, puis s'engagera sur la Corniche. Il ne pouvait pas mieux traverser Concarneau ! » Et c’est un homme d’expérience qui s’exprime : « 50 ans dans le journalisme télévisé, 41 Tours de France. » Comment le jeune garçon, né dans la Ville bleue en mai 1944, a-t-il pu se glisser durablement dans les coulisses de l’un des plus grands événements sportifs mondiaux ? « Je n’y suis pas arrivé directement. Mais déjà, gamin, je suivais le Tour : j’étais passionné ! » À 14 ans, il rencontre deux coureurs et les étonne en déroulant de mémoire leur palmarès. Ils vont l’aider à intégrer les rédactions. Il devient correspondant en Bretagne du Vélo Journal : « Mon premier papier sera sur le club cycliste de Concarneau ! » Et pour mieux en parler, il s’inscrit au club : « Être coureur soi-même, mettre un dossard, coller à la roue, ça permet de connaître les ficelles du métier, et sans prétendre être un pro, la souffrance est la même. »

LA PARENTHÈSE AFRICAINE
À l’âge d’être appelé sous les drapeaux, Jean-Paul Ollivier part faire son service militaire et se voit muté à Djibouti, en Afrique. Il y fait ses classes puis intègre Radio Djibouti : « Je fais mon premier journal parlé le jour de mes 20 ans, le 22 mai 64 ! Et ça m’a plu : je me suis spécialisé en politique étrangère jusqu’en 1968. » Puis il rentre en métropole et passe quatre années à la station ORTF de Rennes (future France 3) : « Comme je parlais breton, je revenais toujours avec des oeufs, du cidre… Les gens étaient ravis ! » Il repart finalement à Djibouti où il fera l’une des interviews les plus marquantes de sa carrière : celle de l’empereur Sélassié, dans son palais d’Addis-Abeba en Éthiopie. « J’ai d’abord perdu mes moyens : il était très impressionnant. Sans compter le protocole : un long couloir Ses commentaires ont rythmé le Tour de France pendant plus de 40 ans : Jean-Paul Ollivier, le Concarnois devenu la référence du journalisme cycliste, est aussi un féru d’histoire et de sport. Avec une carrière hors normes, entre racines bretonnes et politique internationale. Avant d’arriver devant lui, pressé par les gardes. J’ai d’ailleurs heurté une colonne et fait tomber un pot de fleurs. »


LA GRANDE AVENTURE DU TOUR
De retour à Paris, il intègre le service des sports d’Antenne 2 en 1975 : « Avec Robert Chapatte, Roger Couderc, Léon Zitrone et Thierry Roland. On a bien rigolé », se souvient-il. Il travaille sur le Tour de France, d’abord avec une émission quotidienne le midi, puis sur la moto lors d’une vingtaine d’éditions. « Je passais devant des paysages intéressants, que je décrivais, mais c’était souvent en décalage avec les images diffusées… » Il change à nouveau de poste pour commenter le Tour depuis la ligne d’arrivée. C’est d’ailleurs Gérard Holtz qui lui trouve son surnom : « On va écouter les belles histoires de Paulo la Science. » De Guide Vert en brochure touristique, Paulo la Science se documente pour assurer la prestation : « Raconter une anecdote, un mariage, un tournage… Les gens adorent les histoires, moi aussi d’ailleurs. » Un style qui fera sa réputation jusqu’en 2014, où il décide de prendre sa retraite. Pas inactif pour autant, il écrit toujours des livres (il a signé une dizaine d’ouvrages sur le général De Gaulle), donne des conférences, commente quelques courses, et vient faire du vélo à Concarneau. « C’est chez moi ici, et je suis toujours à l’US Concarnoise. »

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