Concarneau - Ville Bleue

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Dossiers

Attractivité touristique, qualité esthétique du cadre de vie, le patrimoine architectural d’une commune constitue un atout manifeste que Concarneau entretient désormais avec l’aide de l’État grâce à une convention.

Arrêt sur image

Quartier Foch, un îlot ambitieux

Chantier phare de la mandature, le futur quartier Foch est imaginé comme un lieu vivant, alliant mixité sociale et générationnelle. Traversé par des voies douces qui lieront les plages toutes proches aux commerces du centre-ville, tout aussi accessibles, on s’y arrêtera volontiers pour goûter aux atouts de son parc arboré.

Délimitée par les rues Maréchal-Foch et Ernest-Renan, la parcelle de 6 190 m² jouit d’une situation privilégiée entre le centre-ville et les plages. L’intention de tirer parti de son bâtiment central délabré et de la friche alentour est née il y a six ans et a pris forme en 2019 avec la modification du plan local d’urbanisme qui a abouti, cette année, à la désignation de l’opérateur en charge du projet.
C’est le groupe immobilier Icade, dont la proposition correspondait au cahier des charges de cession imposé par la municipalité, qui va faire l’acquisition du foncier pour 1,73 million d’euros. Icade déposera son dossier de permis de construire au printemps 2023 après la présentation du projet aux habitants. Les travaux devraient débuter en 2024 pour une livraison horizon 2026.
Le groupe a obtenu l’aval de la commission aménagement, validé ensuite par le Conseil municipal, en répondant positivement à différents critères, déterminants pour la Ville, comme le rappelle Thierry Le Corre, l’adjoint au maire en charge du cadre de vie, de l’aménagement, des travaux et de l’urbanisme : « Icade a présenté le projet le plus équilibré avec une bonne utilisation des espaces, une densité raisonnable d’habitations, soit 54 logements, et une mixité sociale au sein des bâtiments, ce qui est plutôt rare. Sa proposition correspondait à notre volonté de privilégier les propriétaires occupants et les profils familiaux et sociaux. La typologie variée des habitations favorise également les parcours résidentiels. » Ainsi, 30 % de ces logements sont destinés à l’offre sociale (6 maisons et 10 appartements) et seront cédés par le promoteur à un bailleur social qui sera déterminé ultérieurement.
La conservation du bâtiment principal, témoin d’une partie de l’histoire concarnoise, a également pesé dans la balance. D’abord collège Pierre-Guéguin, le bâtiment a fait fonction de centre de loisirs jusqu’en 2015, avant le déménagement de ce dernier à Kerandon. C’est autour de cette pièce centrale que se bâtira le quartier. Elle abritera 10 petites maisons de ville avec jardins attenants (en accession libre). Six maisons individuelles neuves lui feront face (locatif social) et deux immeubles collectifs supplémentaires de 21 et 17 logements seront créés (locatif, locatif social et acquisition).
Afin d’éviter l’épine de la location saisonnière au détriment de la longue durée, la location occasionnelle sera interdite par le règlement de copropriété. Grâce au dispositif Pinel breton, les investisseurs pourront obtenir une défiscalisation s’ils louent leur bien à l’année avec un loyer modéré.

L’ANGLE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
En termes de construction, le cahier des charges vise la performance environnementale : utilisation de matériaux biosourcés, notamment du bois, et réutilisation éventuelle des matériaux déconstruits (une étude sera menée dans ce sens). Les eaux de pluie seront récupérées et réutilisées.
Les véhicules n’auront pas accès au site qui sera réservé aux modes de déplacements actifs : marche, vélo, et tout autre véhicule non motorisé. Les deux bâtiments collectifs bénéficieront de parkings souterrains et les maisons individuelles d’un emplacement réservé et abrité à l’entrée du parc « afin d’éviter les conflits d’usage entre les différents modes de déplacements », indique François Guillou, responsable du service Urbanisme.
L’installation de bornes électriques sera anticipée par la pose de câblage spécifiques.
De nombreux espaces verts seront créés en tenant compte de la perméabilité des sols et des jardins partagés seront à disposition des habitants. Enfin, au nord de la zone, un parc végétalisé de 4 000 m², accessible à tous les Concarnois, sera aménagé par la Ville.

DE NOMBREUX PROJETS DÉJÀ EN COURS
Plus de 1200 nouveaux logements vont voir le jour entre 2022 et 2026, ce qui devrait tendre à limiter l’augmentation des prix du foncier.
Sur ces nouveaux logements, environ 800 sont proposés à l’accession (63,5 %), 180 à la location accession (14,3 %) et 280 au locatif social (22,2 %). Seront notamment livrés : Cette année : résidence L’Hermine (31), ancien presbytère du centre-ville (3), ancien bâtiment du Secours catholique (3), HLM Lanriec (2).
En 2023 : résidence Rivages (31), immeuble rue Saint-Jacques (12), Le Kaïros (25), deux immeubles à Kersalomon (24).
D’ici 2024 : résidence La Corniche (245), lotissement Stang Coulz (22).
D’ici 2026 et au-delà : lotissements Stang Coulz (27), Kerrichard (44), Keraorec (307), La Villeneuve (80), et Kerrichard (111), quartier de la gare (240), et enfin le quartier Foch présenté ci-contre (54).

LES LOGEMENTS VACANTS ET LA SATURATION DE LOCATIONS SAISONNIÈRES
Une étude est actuellement réalisée par le cabinet Urbanis pour CCA afin de proposer aux communes des outils pour reconquérir leur parc immobilier en réduisant la part des logements vacants. Selon les orientations de Concarneau, ramener la part de logements vacants à 7 % du parc global, aboutirait au retour sur le marché de 220 résidences principales.
En lien avec les services de l’État et CCA, la Ville travaille sur la future Opération de revitalisation des territoires (ORT) qui comprendrait le centre-ville historique, Beuzec et Lanriec et autoriserait, entre autres, l’application du dispositif Pinel dans l’ancien. Pour bénéficier de la défiscalisation de ce dispositif, les propriétaires devraient obligatoirement louer leur logement réhabilité à l’année et à loyer modéré.
D’autres dispositions sont à l’étude afin de limiter la location saisonnière, comme la réglementation du changement d’usage de locaux d’habitation vers de la location de courte durée. Elle concerne les résidences secondaires et les résidences principales au-delà de 120 jours de location.

 

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