La pêche professionnelle, et l’ensemble de sa filière (amont/aval), a construit la ville de Concarneau telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Cette activité primordiale pour la Cornouaille connaît depuis plusieurs années des crises profondes qui ont conduit à :
• Une diminution de ses flottilles (dans toute leur diversité)
• Une diminution des équipages embarqués,
• Une diminution des apports sous criées,
… avec toutes les conséquences économiques et sociales que l’on imagine.
Rappelons qu’un emploi embarqué crée quatre emplois à terre.
Depuis plusieurs mois, les nuages s’accumulent une nouvelle fois sur nos flottilles et équipages :
• Hausse des prix du gazole,
• Fermeture des zones traditionnelles de pêche et notamment sur la façade Atlantique,
• Campagnes médiatiques à charge contre la profession,
… et cette liste n’est pas exhaustive.
Concernant la gestion de la ressource, la pêche n’a rien à prouver à ses détracteurs. Les mesures mises en place depuis des années sont exemplaires.
Concernant la modernisation et le renouvellement de ses flottilles, les professionnels doivent être largement accompagnés dans la conception de navires économes en énergie et/ou non tributaires des énergies fossiles.
Enfin, la pénibilité du métier doit être reconnue, comme doit l’être son rôle primordial dans la réduction des importations des produits de la mer.
La pêche représente une partie importante de notre économie, de notre histoire, de notre culture.
Elle doit être défendue.
Elle le sera par la ville de Concarneau !