Concarneau - Ville Bleue

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Vie quotidienne

Histoire et documentation

Atlas de la Ville de Concarneau  

L'Atlas de la Ville est une cartographie complète de Concarneau et un outil synthétique illustrant la façon dont la commune est structurée.

Ce document d'une quarantaine de pages rassemble des cartes répertoriant une série d'informations classées par thème, de la situation des lieux-dits à celle des zonages électoraux, en passant par le Plan Local d'Urbanisme ou les espaces verts publics.

Comme annoncé lors de sa première édition, l'Atlas est annuellement mis à jour par Concarneau Cornouaille Agglomération après un travail de collaboration entre les services de la Ville et de l'Agglomération.

Pour la version 2015, certaines cartes ont simplement été actualisées, d'autres ont été améliorées (emplacements des Composteurs collectifs, des QR codes "Vie Maritime",...). Enfin, deux nouvelles planches sont ajoutées : Les panneaux d'affichage libre et les tables de pique-nique.

Composition de l'atlas :
Carte n° 1 : Plan de la ville
Carte n° 2 : Lieux-dits
Carte n° 3 : IRIS INSEE
Carte n° 3 bis : Population par IRIS
Carte n° 3 ter : Répartition de la population par IRIS
Carte n° 4 : Zonages électoraux
Carte n° 5 : Plan Local d'Urbanisme
Carte n° 6 : Conseils de quartier
Carte n° 7 : Collecte des ordures ménagères
Carte n° 7 bis : Collecte du tri sélectif
Carte n° 8 : Balayage mécanique
Carte n° 8 bis : Balayage manuel
Carte n° 9 : Espaces verts publics
Carte n°9 bis : Tables de pique-nique
Carte n° 10 : Ports et plages
Carte n° 11 : Stationnement payant
Carte n° 11 bis : Stationnement zone bleue
Carte n° 12 : Bâtiments et équipements sportifs
Carte n° 13 : Éducation
Carte n° 13 bis : Effectifs des écoles, collèges et lycées (pour la rentrée 2014)
Carte n° 14 : Modes de garde petite enfance
Carte n° 15 : Lieux culturels, cultuels et associatifs
Carte n° 15 bis : Lieux culturels, cultuels et associatifs (centre-ville)
Carte n° 16 : Transport
Carte n° 17 : Équipements socio-éducatifs et de santé
Carte n° 18 : Réseaux d'eau et d'assainissement
Carte n° 19 : Circuits de randonnée
Carte n° 20 : Modes doux
Carte n° 21 : Zones d'activités
Carte n° 22 : Toilettes publiques
Carte n° 23 : Distributeurs de sacs pour déjections canines
Carte n° 24 : Équipements publics administratifs et techniques
Carte n° 25 : Panneaux pour affichage libre

 

Place forte

Au Moyen Age, l'île de Conq dépend de la paroisse de Beuzec. Les moines de Landevennec y ont des propriétés et entretiennent un bac qui relie la ville à la route de Quimperlé et qu'ils conserveront jusqu'au 18ème siècle.

La ville close

 

A la fin du 11ème siècle, Conq devient siège de la châtellenie ducale. Petit à petit la ville grandit autour de son église dédiée à Saint-Guénolé. Au 13ème siècle le Duc Jean II fait construire un auditoire.

En 1373, le siège de la ville par Duguesclin et le récit de ses trois assauts successifs laissent à penser que la muraille primitive était suffisamment forte pour résister.

Au 15ème siècle, sous les règnes des Ducs Pierre II, Arthur III et François II, la ville est décrite comme ... entièrement fortifiée, le tiers du droit de billot ayant été employé au parachèvement de la fortification.

A la fin du 16ème siècle, la place de Concarneau voit le dernier événement militaire se dérouler sous ses remparts au moment des guerres de religions.

Au 17ème siècle, Concarneau est ville royale, siège de sénéchaussée et députera aux Etats jusqu'en 1789. Faute de moyens, peu de travaux seront réalisés par les ingénieurs de Vauban sur la forteresse (ajouts d'éperons aux tours de l'entrée, re-creusement du fossé, réparation du pont-levis).

Le 18ème siècle voit le déploiement des batteries de côte et le rôle militaire de la Ville-close décliner puis s'éteindre.

Port de pêche et de commerce

De tous temps, Concarneau a dû sa croissance économique à la mer. Dès le 17ème siècle, les militaires et les gens de robe s'éloignent de la Ville-close pour s'établir dans les manoirs des paroisses environnantes. Ils laissent la place à des marchands dont les relations commerciales s'étendent de la Scandinavie au Pays basque et au Languedoc. Ils importent bois et rogue de Norvège, sel de Guérande, vins et eaux de vie de Charente et du Bordelais et offrent en échange sardines pressées et grains.

Tableau de Lucien Victor Delpy

 

Les crises sardinières au début du 20ème siècle, liées à l'absence de poisson, obligent négociants, marins et conserveurs à s'orienter vers une autre pêche : le thon germon. La flottille ne cesse de s'accroître, l'avant-port devient trop petit, le bassin Pénéroff est comblé et c'est tout naturellement derrière la Ville-close que les nouvelles infrastructures portuaires s'installent.

Les vasières sont aménagées, des quais sont construits et la nouvelle criée est inaugurée en 1938. Cette période est aussi marquée par l'abandon progressif de la voile au profit du moteur.

Aux 17ème et 18ème siècles les négociants et les maîtres de chaloupe, à l'étroit entre les remparts, occupent les faubourgs et y installent des établissements de pressage de sardines. Les chantiers navals construisent des chaloupes sardinières, des lougres, des chasse-marée. Une société bourgeoise remplace les nobles. Les maisons à pans de bois cèdent la place aux maisons en pierre.

vue_port_et_criee

 

Le 19ème siècle voit la création d'une infrastructure portuaire importante et un aménagement de l'avant-port avec bassins, quais et digue pour attirer les flottilles qui suivent le déplacement des bancs de sardines le long des côtes armoricaines. La sécurité de l'abri et la proximité des presses attirent les chaloupes. La découverte de Nicolas Appert et son application à la boite en fer blanc par Joseph Colin vont changer la physionomie de la ville.

Dès 1851, les usines remplacent les presses et leurs cheminées hérissent les toits, trente-deux en moins d'un siècle. L'arrivée du chemin de fer en 1883 et la construction d'une criée en 1893, complètent l'industrialisation de la cité.

L'arrivée d'armateurs et de mareyeurs exilés de Lorient ou Boulogne, pendant la seconde guerre mondiale, développe une activité florissante de pêche fraîche remplaçant petit à petit les conserveries. Dans l'élan de cette éclosion, la Ville fusionne avec les deux communes rurales voisines: Beuzec-conq en 1945 et Lanriec en 1959.

Les chalutiers pêchent maintenant jusqu'au nord de l'Ecosse et les thoniers senneurs croisent aux Seychelles et dans le golfe de Guinée. En ce début de 3ème millénaire, Concarneau est en tonnage le 3ème port de pêche fraîche français et le 1er port thonier d'Europe.

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